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Sérieux comme un enfant qui s’amuse…
Difficile, certes, d’assurer une antenne régulière lorsque le programme scolaire laisse peu de marge pour de nouvelles expériences pédagogiques ; difficultés financières et administratives aussi, car une radio associative ne peut se gérer comme un simple foyer scolaire. Pourtant, on y voit des élèves en reportage à l’étranger, des échanges de programmes, des stages en commun, des rencontres nationales. Autant de pratiques empruntées aux radios professionnelles, et que les élèves assument la plupart du temps avec une étonnante constance. Il est vrai que tenir l’antenne de le radio de l’établissement est bien plus motivant que de plancher sur le prochain contrôle d’anglais. Nombre de professeurs en témoignent cependant, on a vu des élèves raccrocher à leurs études après une expérience radiophonique.
La radio numérique (2000)
La radio analogique atteignant aujourd'hui sa limite avec l'arrivée des technologies numériques, il convient d'assurer la mutation de la radio numérique terrestre, et ce sous trois conditions : évolution des normes techniques pour les adapter à l'informatique, dégagement de ressources supplémentaires en fréquences en combinant diffusion terrestre et satellitaire, mise en place d'un statut légal durable sur le modèle de la télévision.
Digital Audio Broadcast : la radio de l’an 2000
Sous l’appellation Digital Audio Broadcast (DAB) se cache la radio de demain. De sa fabrication par les techniciens des stations à sa réception, en passant par son émission, elle sera codée, de la même façon que les CD aujourd’hui, en système binaire. Outre la qualité du son qui devrait attendre son apogée, des services additionnels seront proposés aux auditeurs. En cours d’émission, chacun pourra, par exemple, dans des cadrans réservés à cet usage, savoir le nom de l’animateur, de son invité, le titre de la chanson qui est diffusée et le nom de l’artiste. La DAB constitue un des enjeux technologiques majeur de la radio en ce moment, mais signe l’arrêt de mort des petites radios qui ne pourront se payer le ticket d’accès aux satellites, dommage ! ! ! ! ! ! ! ! !
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